Prologue
Oromazès,
roi des génies élémentaires, leur annonce le débrouillement
du chaos. Ils s’éveillent à sa voix et, frappés du spectacle
nouveau que la nature offre à leurs yeux, ils en célèbrent
la beauté. Puis l’Amour arrive et vient répandre son feu dans
les cœurs.
Premier
acte
Zaïs,
génie de l’air, est épris de la belle Zélidie, simple bergère,
et mortelle, qui l’aime en retour sous les traits qu’il a
pris d’un berger. Cindor, sylphe, confident de Zaïs, veut
engager son ami à ne prendre que ce qu’il y a d’aimable, et
à en jouir en conservant son immortalité, mais Zaïs refuse
d’entende ses conseils. Zélidie, au même instant, paraît.
Cindor reste invisible à ses yeux et elle ne voit que Zaïs.
Le couple se rend au temple pour célébrer la fête de l’Amour.
L’Amour prononce un oracle que Zaïs interprète comme lui étant
favorable.
Deuxième
acte.
Zaïs
voulant éprouver la constance Zélidie, demande à Cindor de
feindre l’amour pour elle et de l’enlever. Cindor la fait
transporter par les Zéphirs jusqu’à sa cour céleste. Zélidie,
étonnée de ce brillant séjour, réclame Zaïs. Cindor lui dit
de l’oublier et lui déclare son amour avant de lui démontrer
sa puissance en déchaînant les Aquilons et en faisant gronder
le tonnerre. Zélidie est effrayée, mais dit n’avoir pas peur
pour elle mais pour Zaïs resté sur la terre. Cindor lui propose
l’immortalité, mais elle refuse par amour pour Zaïs. Le génie
lui prouve le pouvoir qu’elle a sur son cœur et lui donne
un bouquet dont il suffit de respirert l’odeur pour voir se
réaliser tous ses vœux. Elle le respire et Zaïs paraît. Elle
lui donne le bouquet et lui dit qu’elle a en Cindor un rival
dangereux et puissant.
Troisième
acte.
Cindor
raconte à Zaïs qu’il n’a pu vaincre la résistance de Zélidie,
mais celle-ci, qui ne voit plus Zaïs, commence à croire qu’il
est léger et l’a trahie. Elle déplore ses peines. A ce moment,
Zaïs reparaît sous les traits de Cindor et lui propose de
l’aider à se venger du traître, mais Zélidie dit qu’elle ne
peut imaginer son amant infidèle et qu’il doit s’agir d’un
enchantement. Elle fuit. Zaïs essaie de la retenir, mais en
vain.
Quatrième
acte.
Zaïs,
qui a suffisamment éprouvé Zélidie, se fait connaître ;
mais comme il ne peut conserver son immortalité s’il se lie
à une mortelle, il renonce aux avantages de la divinité en
répétant les mots de l’oracle : " Le véritable
amour se suffit à lui-même ".
Mais
Oromazès, le roi des génies, paraît, rend à Zaïs son immortalité
et l’étend à Zélidie pour la récompenser de sa constance.